Le Challenge de la veste Mona
C'est toujours avec beaucoup d'hésitations que je me décide à faire des vestes. J'en ai cousu une cet hiver qui s'est avérée être un vrai fiasco et qui attend depuis une éventuelle reprise. Je ne sais pas ce qui me rebute dans cette sorte de vêtement, peut être l'ampleur, la peur de l'échec grandeur nature... Bref, bien que j'adore les vestes, ce n'est pas du tout ma tasse de thé.
Pourtant, les attributs avancés par la Maison Victor pour sa veste Mona a eu raison de mes réticences. Et qui puis est, je l'ai même challengée ... Toutes les explications en photos ...
Ce que j'aime dans la "nouvelle couture", c'est la possibilité de manier les patrons à l'envie... Ou alors c'est le recul que donne l'Age (avec un A majuscule). Sérieusement, depuis mon retour à la machine à coudre il y a un an environ, j'ai mesuré combien l'approche avait changé. Avant je ne connaissais pas grand monde qui s'osait à des aménagements. On suivait les modèles A LA LETTRE et gare à celle qui sortait des sentiers battus. Aujourd'hui, on trouve multitude de modèles simples à agrémenter à sa guise ! c'est la couture ludique. J'adore ! ... Et là on dit "merci Internet".
En tout cas, au fur et à mesure de la réalisation de cette petite veste, plusieurs choses se sont imposées.
La première, étant donné le choix du tissu (un chambray des Coupons Saint Pierre commandé sur le net), était l'obligation d'ourlets, ce qui n'est pas prévu dans la version initiale, car tous les bords sont à cru : ne pas oublier de prévoir les marges lors de la découpe.
La seconde, toujours en considérant le tissu, était la réalisation de poignets dignes de ce nom. D'où l'improvisation de cette fente, pose de biais et récupération du tissu pour les bandes de poignets. En fait, on s'approche vraiment d'un petite veste en jean avec tout ce que cela implique.
Troisièmement, j'avais envie de surpiqûres déco. Mais là, j'ai reculé. Je n'ai pas franchi le pas. La broderie, contrairement à Isa, ce n'est pas mon domaine, et j'ai été un peu déstabilisée. Du coup, je me suis dit : "ok, ce sera une réalisation entièrement à la surjeteuse-recouvreuse". Vive la double aiguille ! et il faut bien que je dompte "la bête".
D'accord, il m'a fallu recourir à la machine à coudre pour certaines pièces, mais j'en ai limité l'usage au strict nécessaire, utilisant même le point de chainette pour les coutures (quel exploit !).
In fine, je suis assez satisfaite du résultat. Une chose est sûre, le patron taille très bien, les explications sont claires. Je porte très souvent cette petite veste qui m'a donné envie d'essayer d'en faire d'autres... A suivre !