La besace parisienne ...

16 avril 2020

Avec Sylvie, nous avons eu le plaisir de participer à un atelier sac , animé par notre super prof R !

Le thème était la besace parisienne de Jane Emilie. Nous étions 4 participantes . Chacune avait choisi les fournitures demandées, simili et tissu de doublure assorti.

J'ai choisi de le coudre en jean recyclé ... histoire de me mettre dans le bain du concours proposé par l'association de couture MAMAME de Brié. J'ai découpé tous les pantalons jeans usés de la famille ... enfin presque :)

Nous devions découper les pièces et les entoiler à l'avance afin de travailler la technique de montage sur place .

Comme je n'avais pas de lanière à coudre comme sur le modèle pour faire la fermeture du sac, j'imagine une autre solution ... une poche recyclée sur le rabas et un mousqueton pour fermer .

Je brode le dos du sac.

Pendant le cours, nous montons le sac progressivement, revoyons la couture d'une poche zippée extérieure et intérieure ... les petits rappels font toujours du bien !

Sur la poche plaquée, j'ai cousu un petit ruban.

La doublure est montée en fourreau. C'est un joli coton de chez Natacha tissus.

Il reste à monter la lanière en cuir ... mais avec le confinement je n'ai pas pu retourner au cours pour finaliser cette cousette ... dès la reprise des cours, je finirai ce sac .

J'ai mis un petit rappel de jean , comme une chaussette ... au bout des lanières ... c'est une idée de monsieur S !

La besace de Sylvie :

Autre besace, autre style. Pour ma part, dès la réception des fournitures nécessaires, je m'étais précipitée chez Cuirtex à Bourg de Péage pour y acheter un simili vert claquant ! J'y ai également fait l'acquisition d'un thermocollant dont j'aurai pu me passer ! Qualité industrielle et superbe, mais pas trop adaptée à nos machines domestiques. J'ai eu tellement de difficulté à le coudre que j'ai dû ensuite le décoller et le découper sur les marges de couture pour parvenir à assembler les pièces. Mais ça sert de leçon : adapter les fournitures demandées en fonction du matériel que l'on utilise.

D'ailleurs, très en forme sur ce coup-là, j'avais finalement opté pour une doublure très fine, une batiste de coton que j'ai entièrement entoilée. Les fonds de poches seront en coton plus épais. J'ai eu de la chance de trouver dans mon stock des tissus coordonnés.

Nous avions préparé en amont du cours l'ensemble des pièces. Comme il est plaisant de découvrir les choix des autres couturières ! Chacune des besaces promet d'être unique.

L'assemblage du simili, surtout quand il est un peu costaud (comme c'était le cas pour le mien) n'est pas une sinécure ! Les points sautaient ! Nous avons essayé de changer le pied, les aiguilles, les tensions.... rien n'y faisait ! A la fin, notre prof a sorti l'arme de guerre, une machine à coudre qu'elle réserve aux projets de maroquinerie. Il me semble me souvenir qu'il s'agit d'une Bernina mais la référence m'échappe. A partir de là, ça a été plus facile....

Il arrive qu'à force de vouloir aplatir le simili, on le brûle !!! et là, on est quasi désespérée.... Mais c'est sans compter la solidarité couturière qui fourmille d'idées... Et hop un petit ruban (que j'avais pris au cas où) et finalement, le sac est encore plus sympa.

Je ne suis pas particulièrement à l'aise avec les accessoires alors la bouclerie, n'en parlons pas !!! Heureusement notre prof est là pour expliquer tranquillement et dédramatiser ces passages "mécaniques" : pose de l'aimant pour la fermeture, pose des rivets latéraux... Ah oui, c'est plus facile maintenant.

Equipé de deux poches (une intérieure et une extérieure), ce sera le petit sac parfait !

La journée a été intense. En élève concentrée, je n'ai pas pris beaucoup de photos du déroulement. Je n'ai moi non plus pas eu le temps de finir le sac. La couture des sangles sur les côtés demandait de la précision, et j'ai préféré garder cette étape pour plus tard, d'autant plus que je voulais que les rivets ne soient pas visibles de l'intérieur, contrairement au modèle.